# – Produit

vestiaire3Au début du XXe siècle, avec le développement des grands magasins du type Bon Marché ou des Galeries Lafayette, l’achat né du désir – et non plus du besoin – peut entrainer un surendettement de la bourgeoise. Ce qui développe un autre marché, plus souterrain, celui de la concupiscence ou plus exactement d’une forme de prostitution. Les dettes peuvent être rachetées par des hommes contre paiement en nature. A cela s’ajoute une nouvelle maladie : la cleptomanie, diagnostiquée par la psychanalyse comme une forme de frustration sexuelle.

Il y a une ironie certaine dans le cercle vicieux qui se met en place : acheter sans cesse pour faire fonctionner un marché, lui-même nourrit par les manufacture et devenir soi-même le produit d’un marché sous jacent et non officiel par la dette et le rapt occasionnée par le fonctionnement à outrance du marché officiel.

La métamorphose du sujet en produit.

Déjà.

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s